La première fois que le café est tombé dans la nuit à écrire

Voilà, je me lance…
Au sortir d’un pack plus que dense d’une représentation de La première fois que la nuit est tombée et du café à écrire qui a suivi, me reste la sensation brûlante que tout ce que nous faisons en ce polaire mois de janvier à l’Opprimé a du sens. Ce « sens » était palpable ce soir dans nos rencontres, nos échanges, notre plaisir de partager, de voir et de fabriquer du théâtre.
Quels sont les lieux aujourd’hui qui nous permettent en si peu de temps de vivre ensemble des choses aussi essentielles et profondes, de discuter avec un parfait inconnu de la place de Dieu dans le monde, de ce qui se passe culturellement parlant à Marseille, de cette soupe qui décidément nous tient chaud aux papilles ? Quels lieux ? Le théâtre ! Alors oui, évidemment, quand on sort de là, gonflé par les yeux brillants de plaisir de chacun, on aurait envie que tout le monde soit là, les amis, les parents, les passants… On a envie que la rumeur coure, que ça se sache qu’on est contents de donner tout ce qu’on a dans cet hiver qu’on va passer… Plus riches de tous ces moments. Merci à ceux qui connaissent et qui soutiennent par leur présence, merci à ceux qui découvrent, à tous les explorateurs téméraires qui font confiance au hasard. Merci parce que vraiment, quand vous êtes là, c’est « chouette » !
Gersende

  1. céline liger
    23/01/2009 at 13:21 Permalink

    Un café à écrire comme une fête, où « ça grouille, ça palpite, ça a des idées » (dirait mon ange)… Grâce à tous, 30 auteurs et comédiens d’un soir, et aux conseils de quartiers! « C’est chouette !! » (ajouterait-il…)
    Retrouvé, dans mon sac, un clandestin, dernier cotillon d’un bien beau bal, échappé des nombreux textes qui sont sortis de vos cerveaux et de vos rires :

    Si j’étais le tout-puissant… je t’emmènerais chercher les graines,
    Si j’étais le tout puissant, tu les planterais au sommet de la montagne,
    Il ferait crever les petits nuages,
    Nous pourrions alors danser sous la pluie,
    Si j’étais le tout-puissant, vous seriez les enfants du soleil
    Si j’étais le tout-puissant, ils transformeraient leurs racines en plumes
    Et ils écriraient ton nom : l’Opprimé !

    En espérant poursuivre avec vous l’aventure de nos métamorphoses ce soir et samedi, pour que la nuit tombe une dernière fois, « je vous embrasse très fort » (toujours lui, il me poursuit), et vous attends jeudi prochain, à 19h00, pour faire naître l’étincelle, en touillant nos mémoires et souvenirs lors du dernier « café à écrire »…

    L’ange porte-jarretelle.

  2. Virginie
    24/01/2009 at 14:00 Permalink

    Le marathon du dyptique s’achève doucement…
    Des rencontres, des fous rires, des angoisses, des bravos; le temps qui passe et nous remplit chaque seconde d’un peu plus d’humanité, avec toute notre tête! et nos coeurs, bien remplis de cet amour collectif pour notre métier, et la conviction ultime que nous servons à quelque chose.Heureuse d’être là.
    Virginie, de chez céline où je contemple casimir dans le pot à bidules…