L’humanité sans la tête, c’est (enfin) le moment !

Pour cette dernière semaine, place à Jeunes plumes & cie qui, du jeudi 29 au samedi 31, présente L’humanité sans la tête, un texte de François Chaffin mis en scène par Gersende Michel.

Tous les détails sur la pièce ici !

© Ernesto Timor

Je ne me souviens plus de tout… Photo © Ernesto Timor.

Le cri du vide mémoire :
Approchez approchez j’ai là dans ma boutique un souvenir du pays un machin que tu peux pas renifler sans nostalgie un bidule que si tu l’as pas tes racines elles s’emmêlent dans le croupi j’ai là donc mesdames et messieurs non pas l’air insignifiant de vos ordinaires immigrés non mais l’odeur du pays que vous n’avez pas connu le parfum d’océan de ville de campagne ou de désert qui vous vit naître et partir l’odeur de vos origines un mélange de votre famille et de votre terre l’haleine de vos premiers pas et des alizés de là-bas…

  1. céline liger
    29/01/2009 at 10:25 Permalink

    Jeudi 29 janvier, 9h30…
    Aujourd’hui, à l’heure de la protestation, il nous apparaissait unanimement évident et urgent d’aller porter notre révolte hors du plateau. Si la compagnie a décidé de maintenir la représentation de L’humanité sans la tête, c’est pour respecter ses engagements vis-à-vis des publics (notamment des lycéens, solidaires), et vis-à-vis de tous ceux qui ont permis que cette création renaisse des cendres de 2003… Aujourd’hui, plus qu’hier, notre rencontre se doit d’avoir un sens. Pour demain…

    « Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.
    A l’Université, à l’école, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions. Au nom d’une idéologie de « l’homme économique », le pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois « naturelles » du marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.
    Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en « faillite » le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.
    Nous appelons à une Coordination nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »
    (Appel des Appels)